Aucun projet, qu’il soit industriel ou de loisir ne saurait aboutir à la perfection absolue. Entre les désirs initiaux, ce qui était envisagé et ce qui résulte de compromis inévitables, s’insinuera forcément des divergences. Notre petite machine à pyrograver expérimentale n’échappe pas à ce principe non démontré mais qui frise l’absolu. Il a fallu composer avec les réalités matérielles, (Et financières également !) et l’on peut noter un certain nombre de « regrets » :
• Si c’était à refaire, probablement que pour les profilés de 15 x 15 qui forment le périmètre des raidisseurs du statif, j’utiliserais des modèles de 20 x 20 qui procurerait une plus grande rigidité de l’ensemble, encore que le prototype à ce point de vue n’est pas à plaindre.
• Déposer le plateau de la machine n’est pas bien compliqué et n’exige qu’une dizaine de minutes. Il suffit d’enlever les quatre écrous des colonnes, d’enlever le boulon central du pupitre, d’extraire le plateau et de replacer provisoirement le pupitre sur les deux colonnes situées avant. Toutefois, enlever et replacer le boulon central de liaison entre le pupitre et le plateau n’est pas très convivial. Il serait beaucoup plus simple si l’on pouvait par le dessous passer une clef à pipe pour serrer l’écrou. Je vous conseille fortement, lors de la réalisation du statif de prévoir un tel orifice sur la semelle, l’opération deviendra vraiment élémentaire.
• Enfin, sachez que malgré mes faiblesses notoires en orthographe et en syntaxe, je suis un fervent amoureux de notre langue et gavé d’entendre en permanence des « playlist, live, et autres cash » alors que nous avons chez nous des équivalents tellement plus évocateurs. Rien ne m’agace plus dans les médias que cette maladie du « franglais » qui pollue en permanence les émissions de radio ou de télévision. C’est l’école de la médiocrité par excellence, ce n’est pas ainsi que nos jeunes apprendront à s’exprimer avec richesse. Et bien je finis par être intoxiqué par ce fléau. Vous n’avez pas remarqué ? Mais si, regardez-bien … j’ai ici et là utilisé des « barbarismes » comme « switch », « strap » et autres atrocités … mea culpa !
Peu importe, ces petites tracasseries sont en fin de compte dérisoires, c’est du reste l’un des rares projets de mon fait sur lequel il y a si peu d’ombre. Ne boudons pas notre plaisir. La petite machine est bien vivante et la voir s’affairer avec précision reste vraiment étonnant. Quand je la présente à des amis, ils sont chaque fois un peu dubitatifs. Pourtant, avec ce que montrent nos écrans en imagerie « Guerre des étoiles » nous pourrions être blasés. Et bien force est de constater que face à un petit robot bien réel aussi rudimentaire que la pyrograveuses, les invités sont toujours séduits et ravis … surtout s’ils repartent avec un bout de bois sur lequel est gravé leur portrait.
Tout compte fait, les humains ne sont que de grands enfants qui ne demandent qu’à s’émerveiller, et parfois il suffit de si peu de chose …
Chères lectrices, chers lecteurs, cette (trop) longue saga arrive à son terme. Tout à une fin, mis à part l’Univers, et arrive forcément un moment où il faut raisonnablement considérer que « le travail » est terminé.
Je souhaite intensément que certaines et certains oseront s’engager dans la réalisation d’un clone, je ne doute pas de leur réussite. Surtout, je vous souhaite à toutes et à tous de trouver dans ces lignes le plaisir de la découverte. Si d’aventure vous engagez vos heures de liberté dans une telle réalisation et que vous rencontriez une difficulté, les amis du forum pourront probablement vous aider. Dans le pire des cas, vous pouvez me contacter sur : michel.droui@laposte.net et dans les limites de mon temps de libre, c’est avec grand plaisir que je tenterai de vous dépanner. Je vous souhaite à toutes et à tous agréable lecture et … ne mettez surtout pas le feu à votre maison !
Chaleureusement : Nulentout.
Le TOME 2 est ici.
