09) Quelques accessoires pas forcément inutiles.

Principe absolu des vendeurs de concessionnaires automobile, ce n’est pas la qualité du moteur, la solidité des structures, la fiabilité des ensembles vitaux de la berline qui accrochera le client, mais l’allume cigarette interconnecté, l’autoradio directement piloté par satellite géostationnaire et la boite à gants thermostatée par pipette thermonucléaire en emballement moléculaire. (Comme si on conduisait encore avec des gants blancs !) Bref, ce sont les accessoires secondaires qu’il faut absolument proposer au futur acheteur en leur faisant croire que c’est indispensable. Dans ce chapitre, je vais tenter ma chance et vous « fourguer » quelques bricoles.

Protéger la carte Arduino.

Bien que le coût d’une carte Arduino NANO soit relativement modique en comparaison de la technologie qui y réside, détruire le microcontrôleur parce qu’une clef nous a échappé et a créé un court-circuit exactement où il ne fallait pas est assez agassif. D’une part on doit attendre d’en approvisionner une autre, puis il faut réinscrire les textes en EEPROM de l’ATmega328, puis recharger P20_Programme_exploitation.ino dans le silicium. Aussi, consacrer un peu de temps à réaliser un protecteur sera largement rentabilisé. On voit bien sur la Fig.22 que l’électronique située sous le plateau 1 est relativement protégée. En revanche, sans le carter 4, la carte Arduino située en 2 serait totalement dégagée, et donc vulnérable. Ce couvercle improvisé est réalisé en deux pièces assemblées sur le dessus par trois boulons Ø M3. (Deux éléments réunis qui sont taillés dans un boitier en matériau thermoplastique de récupération.) Sur la face arrière on trouve la lumière prévue pour le passage de la ligne USB 3 qui assure le dialogue série avec le Moniteur de l’IDE. On y observe également à la partie inférieure les deux petits boulons Ø M3 qui assurent la liaison avec le profilé arrière qui constitue la semelle du statif. Pour comprendre en détails l’agencement de cet élément, précipitez-vous sur Image1.JPG à Image3.JPG qui sont dans le dossier < Les protecteurs> du répertoire <Galerie d’images>.

Ça va chauffer !

Comme dirait Totoche, Pyro est le préfixe de « ça va cramer « ! Si on pousse un tant soi peu le pourcentage du LASER, et surtout que l’on immobilise ce dernier un certain Délai en position, en quelques secondes une plaque de bois va littéralement prendre feu. Si on valide une énergie trop importante, même si la vitesse de gravure est maximale, avec certaines feuilles de papier ou de carton on réalise carrément du découpage comme on peut le vérifier sur Image1.JPG à Image5.JPG du dossier <Pyrograver>. Chaque fois que l’on va chercher à pyrograver sur des matériaux nouveaux, voir volontairement effectuer du découpage, la machine va générer des suies qui par nature sont conductrice de l’électricité. Aussi, dès l’opération terminée, ne pas attendre pour faire un ménage soigné. Si le faisceau traverse la cible, notamment si cette dernière est constituée de carton ou de papier, une trace de souillure va adhérer au plateau. Un chiffon imbibé d’alcool ménager fait merveille pour enlever toute trace de l’opération. Pour résumer, la pyrogravure par nature génère « des pollutions » qui ne demandent qu’à souiller la machine. Faire le ménage régulièrement ne sera vraiment pas un luxe. Par ailleurs, à titre préventif il sera judicieux de temps en temps, de déposer le plateau et « briquer » l’électronique et les glissières.

Protéger le galvanomètre de 100µA.

Aussi bien mécaniquement qu’électriquement, le galvanomètre de la Fig.23 constitue un dispositif vulnérable. Le tournevis qui échappe malencontreusement des mains tombera forcément « pointe » vers le bas sur le beau cadran transparent … et paf, une fente pour toujours. De plus, quand on a vu Image4.JPG du dossier <Pyrograver> on se dit que tout comptes faits, un petit dispositif de protection serait le bienvenu. Alors, l’imprimante 3D va nous tricoter le petit capot de protection de la Fig.24 qui s’emboîte sur le galvanomètre pour le coiffer entièrement quand il n’est pas utilisé, c’est à dire la majorité du temps. Ne pas oublier quand il est masqué de passer l’inverseur Machine sur la position Multimètre. La partie inférieure du périmètre est pourvue d’une sorte de languette qui permet de le clipser. Ainsi, il reste bien sagement en place. Consultez maintenant Image4.JPG du dossier <Les protecteurs> pour observer « le revers de la médaille ». À l’intérieur, a été collée une étiquette plastifiée qui facilite l’interprétation des mesures d’intensité en présentant la valeur du courant en rapport direct avec l’échelle graduée du galvanomètre. Pour rester au fond quand on manipule ce capot, elle est collée au fond de ce petit couvercle. (Pour la circonstance un bâton de colle UHU fait merveille.)

Pas vu, pas pris !

Toujours traumatisé par Image4.JPG du dossier <Pyrograver> on se demande ce que va devenir la belle plaque transparente qui recouvre l’étiquette du PUPITRE et qui a pris tant de temps pour son façonnage. Pas la peine de se poser la question, il est plus judicieux d’agir ! Sans avoir à retirer le protecteur du galvanomètre, on va se concocter un protecteur qui englobe l’ensemble du clavier quand la machine est en train de pulvériser une cible qui laisse s’échapper molte petites flammèches qui ne demande qu’à se déposer sur le PUPITE. Cet accessoire doit se manipuler très facilement et laisser les informations fournies par OLED visibles. Mis en place sur la machine, la Fig.25 le présente dans toute sa splendeur. Sa forme et ses dimensions enferment entièrement le pupitre apportant une défense globale. Technique abondamment décrite sur mes publications disponible sur ce site, https://www.robot-maker.com/ouvrages/ je ne vais pas reprendre ici les méthodes utilisées. Tous les didacticiels que vous trouvez dans l’onglet Expérimentons avec Arduino en parlent en détail. Le Dispositif de blocage du sectionneur de sécurité est décrit en détails en page 24. Ce long capot muni de la petite fenêtre pour observer l’écran OLED se pose tout simplement sur le PUPITRE et se centre facilement sur les deux gros boutons coniques. Quand on le retourne comme sur la Fig.26 on observe bien les deux trous de centrage sur le corps des boutons rotatifs. Les orifices circulaires ne font que positionner l’ensemble qui repose sur toute la périphérie. La zone de contact est surchargée en rouge sur la photographie donnée ci-dessus. Image5.JPG et Image5.JPG du dossier < Les protecteurs> complètent avantageusement ces explications par leurs commentaires.

Cacher deux LEDs trop présentes.

Bien commode, le petit module de régulation 5Vcc est pourvu d’un bouton poussoir qui éteint ou rallume les deux LEDs d’état et l’afficheur à sept segments qui indique la valeur de la tension. Aussi en utilisation normale de la machine on peut l’éteindre et ainsi l’oublier. En revanche, les deux LEDs bleues du circuit imprimé des shunts de mesures du courant débité par l’énergie de puissance s’avèrent pénalisantes, car leur lumière se reflète sur les montants verticaux du charriot Y’Y. Ces LEDs sont parfaitement visibles sur Image26.JPG du dossier <Les circuits électroniques>. Lorsque l’on effectue des manipulations avec une puissance réduite sur le LASER, elles ont un effet trompeur qui fait penser à un flux parasite du transducteur lumineux. Aussi, en usage normal on peut les « coiffer » avec un cache montré sur la Fig.27 moulé sur
une imprimante 3D et dont le modèle gco est fourni avec ce didacticiel. En A la macrophotographie présente une vue plongeante alors qu’en B est montrée une vue de dessous de ce tout petit complément. Noter que le moulage 3D est très fin, car même la petite lumière sur la traverse est directement obtenue sur l’imprimante. Les deux trous sont légèrement alésés à 3,5mm de diamètre.

La suite est ici.